Bruxelles, Laermans / L’ivrogne
Une vie,
Jeune et ivre d’espoir au bras de sa très Belle,
Il croqua dans la vie avec une ardeur telle,
Que courant de guinguette au plus sale bistrot,
Il se mit, pour le fuir, à boire à son goulot.
Ses amis de débâcle firent tinter sa vie,
Et d’un soir au suivant, il se noya en lie :
Tandis qu’à la maison, esquisse de demain,
S’éteignit le foyer au refrain sans entrain.
Les jours se raccourcirent et embué d’alcool
Il ne sourit lors plus que face contre sol ;
Ses amis le lâchèrent quand il n’eût plus crédit
Et sa vie de pochard sombra en discrédit.
Là, tout près des poubelles, il y avait un banc,
Où titubant le soir, il tombait sur le flanc
Et vomissait, rotant, une dernière gerbe
Du vin qui le tua, malgré qu’il soit en herbe.
Là, sur le trottoir glauque, il y avait un homme,
Ivre de son non vivre et qui n’eût second tome.
Déclin de son printemps qui le mena au ciel
Dont les anges, ici-bas, restèrent plein de fiel.
Déclin de son printemps,
Il avait trente cinq ans,
Moi, j’étais son enfant.
Le vingt troisième de mars 2013, ev
Très émouvant ce souvenir de ton papa. Cela me touche beaucoup car comme tu le sais je pense à mon papa mort aussi d'avoir noyé sa peine et son mal de vivre. Bises
RépondreSupprimerIls doivent se connaître.... fêtent cela ou sont devenus peut être une bouteille vidée à la hâte et jetée comme ils le firent... Qui sait. Merci.
SupprimerQuelle tristesse, se détruire et faire autant de mal autour de soi. Et mourir si jeune. Très touchant ton poème.
RépondreSupprimerA la tienne ma Truffe... Et merci. Sourire.
SupprimerTrès émouvant ton poème
RépondreSupprimerLa vie de ton père n'a pas été vaine puisque tu es là et bien là
Moi je suis là ! Ah oui. Bien là, oui certains jours. Merci Gazou.
SupprimerMême si je savais déjà un peu, par d'autres textes que tu as publiés, ce poème me bouleverse profondément. La chute est comme un coup de poignard. Je ne t'en apprécie que d'autant plus, Copain, et te remercie de ta Présence.
RépondreSupprimerMes amitiés à Vous deux
Alain
Tout est dans la chute, oui. Tu as bien compris. Celle qui permet de rebondir. Merci de ta gentillesse à laquelle je ne sais pas répondre ici et maintenant. Merci Copain.
SupprimerJe lis, j'ai rencontré des hommes en mal de vivre, et je suis très émue par tes derniers mots ...
RépondreSupprimerL'alcool, la plus dangereuse des drogues ... à mon avis. Celle qui fait souffrir la personne et son entourage.
Des mots terribles, si bien écrits cependant ... ta façon à toi de dire les choses de la vie, de ta vie.
A bientôt et gros bisous
Annick
Je lis ta sincérité. J'aime cela. L'émotion du texte est passée, elle dort là mais ne me parle plus et j'aime cela. Je sais qu'elle reviendra. Pour l'heure, souffle de la grande plaine un souffle de chaleur. Merci.
SupprimerMourir à 35 ans , à cause de l'alcool, c'est terrible ! Qui peut savoir pourquoi un homme se jette dans l'alcool comme il se jetterait à l'eau pour se suicider ?
RépondreSupprimerLe pire, c'est que tout l'entourage en subit les conséquences et ce genre de souffrance ne peut s'oublier.
Ton poème est superbe et tes mots expriment magnifiquement, ce que ton enfance a pu endurer .
Mais finalement , aurais-tu eu ce grand talent de poète , si ta vie avait été un long fleuve tranquille ?
je te remercie pour ce plaisir de te lire . Bonne semaine poète
Voilà une question que je me pose depuis longtemps, Fanfan. N'est ce pas à Lui que je dois l'envie de me battre pour sortir de cela depuis si longtemps ? Une certitude je n'arrive pas à juger. Pourquoi le ferai-je ? Quant à un grand talent de poète, Non. Je n'écris que des émotions. Chacun sa façon de le faire.
SupprimerMerci à Toi espèce de Retraitée. Tiens un vrai compliment (pour moi).
Douceur du jour.
Tu écris des émotions... et tu sais les communiquer.
SupprimerJ'ai terminé le livre que j'avais emporté avec moi dans mon ailleurs...
Il est très fort en émotions diverses... Dois-je te dire que j'ai adoré ?
Bonjour, dès que j'ai un moment, je te passe un mail. Hors de ton ailleurs et du mien. Belle journée.
SupprimerQue dire après ce magnifique poème d'une douleur incommensurable ? Rien c'est trop dur à commenter . Amitié poète
RépondreSupprimerLe silence est une parole en or Joli Prénom. Merci de ton cadeau. l.
SupprimerUne descente aux enfers exprimés avec talent, compassion et sans jugement !
RépondreSupprimerDu Liedich comme j'aime !
Je t'embrasse toi
Bon pas trop pourri alors le liedich.... Sincère sûr. Merci à Toi ma psycho pétée. Bisous.
Supprimersi bien écrit , si bien vu que l4 on voit la scéne et le ressenti dE l' enfant
RépondreSupprimerl alcool oui drogue dure , douce peut être au début
mais la spirale est infernale
bon mardi poéte
( sous la pluie qui tape aux carreaux )
kenavo LIEDICH
Monica, une spirale est je crois toujours infernale. De douleur ou de bien, elle endort et se finit par le réveil qui peut être la mort. Couvre toi, ta météo est mauvaise ce jour. Une photo d'un goutte de pluie me ferait bien plaisir. Belle journée.
SupprimerUn petit coucou. Amicalement
RépondreSupprimerMerci Jolie Fleur.
RépondreSupprimerBonjour toi
RépondreSupprimerA nouveau on m'empêche de venir chez-toi, mais j'ai rusé, merde de Google et mon lien de coeur ne m'emmenais qu'en février !
Bises mon poète
Nettoue : http://liedich.blogspot.fr et tu t'inscris à ma news et cela devrait marcher. Ou alors, quelqu'un touche un revenu occulte pour t'empêcher de me rendre visite. J'en parlerais à "pépère le faible" sinon....
RépondreSupprimerBisous.
RépondreSupprimerSalut mon poète, bonne journée pour toi ! j'ai un grand coup de ras-le bol, au point de vue mon blog, il me faut me rebooster !
Bises
Depuis le temps que tu blogues, tu m'étonnes. Nous avons tous des trous d'air.... D'autant que tes articles sont généralement bien renseignés. Allez, un coup de pied et tu continues de nous abreuver. J'ai soif. Bisous.
RépondreSupprimerCe poème me fait frémir, pour des tas de raisons ! Résumé terrible d'une vie gâchée, malheureusement trop fréquent. C'est effroyablement beau sur le plan de l'écriture, Liedich.
RépondreSupprimerBises
(P.S. J'ai installé la news et un article)
Effroyable beauté, deux compliments d'un coup ! Yess. Je retourne où tu sais. Merci.
RépondreSupprimerBonsoir Liedich
RépondreSupprimerQue d'émotions dans ce poème , de frissons , d'images qui défilent empestant la vie du jeune enfant que tu étais . L'alcool fait aussi ses victimes autour de lui, ne serait-ce que par ces souvenirs .Ta plume n'a pas changé, toujours aussi rebondissante .J'écris moins,le temps m'échappe !Bon WE à toi
l'enfance n'est pas toujours la période heureuse que l'on c rois, mais nous, nous avions ma Lina
RépondreSupprimerBises mon poète
Vers Vous deux un rayon de soleil et d'amitié en ce dimanche !
RépondreSupprimerAu plaisir de te lire, Copain
Alain
RépondreSupprimerJe suis touchée par "ton violon"......J'aime l'entendre.
Merci.
Sourire de ta fée du lac....
Et des bisous d'une MiNo.....
Bonjour toi
RépondreSupprimerEt bisous à toi
Cœur de vie... cœur de mon cœur, de belles images, n'est-ce pas mon poète ?
RépondreSupprimerJe t'embrasse
parfois nous sommes impuissants face aux ravages de l'alcool
RépondreSupprimermais c'est aussi bien de garder les bons souvenirs du proche parent
gros bisous du soir et très belle fin de journée
Merci à Toi, si loin et que je sens si près. Douceur du soir.
SupprimerBonsoir Liedich,
RépondreSupprimerL'alcool fut pendant de très nombreuses années le seul ami de ma mère. Malgré de nombreuses mise en garde et d'engueulades entre elle et moi, elle a perdu son combat en 2004. C'est pourquoi j'ai pour ce genre de boisson une certaine aversion, même si je me permets de lever mon verre 2 ou 3 fois dans l'année lors de grandes occasions.
Bonne soirée... alcoolisée,
Amitiés.
Je lève mon verre avec Toi, Renard. Mon amitié à Vous Deux.
SupprimerJe suis passée te faire un petit coucou amical. Bises Liedich
RépondreSupprimerUn bien doux passage, merci.
SupprimerBonjour poète
RépondreSupprimerLe bouleversement OB s-annonce sur certains blogs, sans doute tu devras bientôt venir me voir à Eklablog, Tu viendras n'est-ce pas ?
Bisous toi
Où que tu puisses être, je te retrouverai espèce de Psycho Pétée... Bisous.
SupprimerPetit coucou du jour
RépondreSupprimerje te souhaite une belle journée
la mienne est maussade
beaucoup de pluies depuis hier soir
gros bisous du jeudi
Il faut bien que le ciel se nettoie de temps en temps. Tiens, le soleil se lève. Je te sais rayonner. Ben foui. TI BO.
SupprimerJe suis venue relire ce poème avec un plus de détachement que lorsque je l'ai découvert. C'est ce qu'il faut faire lorsque trop d'émotion empêche d'apprécier les mots. C'est vraiment de la belle écriture. Bises
RépondreSupprimerVous êtes bien aimable Dame SIDO. Tout juste un peu d'émotion. TU comprends je le sais. Douce soirée à Toi.
SupprimerC'était Sa Vie, et tu nous l'écris avec beaucoup d'émotion
RépondreSupprimerJ'ai envie de dire quel gâchis .... si jeune et il avait pourtant tout pour être heureux, une épouse, des enfants......
Vit-on vraiment sa vie, ou la subissons nous ?????
IL avait trente cinq ans... j'étais son enfant...
SupprimerSi, en plus de ton récit-poème, je regarde le tableau du père se trainant, ivre mort, entre sa femme et le petit garçon qui rechigne... cela me bouleverse mais tu sais (comme le fit Ariane) sublimer la tristesse... je suis toute heureuse! Oui!
Nous t'embrassons,
Ariane et La Source
Oui je prends les baisers. Oui je prends la vie. Parce que je la sais ailleurs. Comme je sais la prendre avec mon Reflet. ET Toi.
SupprimerQuant à vivre sa vie, oui, nous la vivons. Ainsi vont vont oui les petites traces de vie....
" Mourir cela n'est rien mourir la belle affaire " comme disait mon Ami...
Je vivrai toujours en votre coeur et j'aime cela.
Bon soir.
Bonjour Monsieur Liedich. Je pense à vous , surtout quand je lis vos coms dans les articles des OB... et autres,
RépondreSupprimerBon dimanche
Ariane et Gigri