moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...
T’es partie à l’automne et comme feuille d’or,
Le souvenir tu poses en le doux mot d’encor,
Que je crie à ton coeur dont battement m’était
La joie de tant de jours à l’immense bienfait.
moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...
Tu étais mon Eté et tes mots de sagesse,
D’espoir en certitude résonnaient comme liesse :
Que j’aimais t’écouter quand tu me rassurais
Alors que ta santé peu à peu t’emportait.
moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...
Le temps s’est rafraîchi, ce semble être l’hiver
Et pourtant je me chauffe à tant de nos hier,
Car le flocon léger me reste la douceur
Que tu savais chanter à mon bien triste coeur.
moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...
Je souris car je sais que dès lors le printemps,
Nous sera pour toujours bourgeon de chaque temps ;
Garde moi une place près de Toi en le ciel,
Que je puisse te dire mille mots arc-en-ciel.
Je serai ton poète,
En infinie Prairie.
Dès lors sera la fête :
liedich