Ô temps, suspens ton vol,*
Il est de ces « présent » que l’on tue par l’hier,
Ou de ces avant-hier qui blessent l’instant,
Il est de ces « demain » que l’on voudrait si « fiers »
Que l’on fait d’illusions un trop immensément.
« Mais sa peu de velours, Monsieur, je l’aimais tant,
Que ce jour est grisaille et résonne du manque ;
Laissez l’illusion me bercer en l’instant,
Et faire de demain la plus douce calanque. »
Ressasse et imagine, là bien sûr est ton droit,
Bâtis au creux du sable ta vraie tour de Babel.
Mais ne jamais, oh pense, qu’il me serait adroit
De t’offrir ce demain que tu ne veux que bel.
Repousse le passé, ne vis pas du demain,
N’aime que le présent, lui seul vit le certain.
liedich, après un mail à mon amie Brigitte Laubry
Le 10 ième de janvier 2013 ev
21 h 26
* avec l’aimable autorisation de Monsieur Lamartine pour ce titre...
Suspend ton vol était le titre d'un blog que je viens de fermer.
RépondreSupprimerbeau poème qui illustre bien ton talent.
Bisous
Merci à Toi Dame Mauve. Douceur du soir;
SupprimerLui seul est certitude en effet, aussi mérite-t-il toute notre attention et tous nos soins, cet instant unique qui jamais plus ne se représentera. Tes mots inspirés de poète, si je les relis demain, leur écho en moi ne sera déjà plus le même car j'aurai changé. Pour moi ce sera un autre poème.
RépondreSupprimerMerci Copain
Douce vie à vous deux
Alain
En pleine conscience, je veux vivre le présent. Trop dur et fatiguant hier et demain. Mais je partage que demain sera un présent passé et que rien ne s'arrête jamais. Ainsi en est il !
SupprimerMerci de ton passage. Douceur à Vous.
C'est ma philosopie de la vie : profitez de chaque instant sans se retourner et sans penser au futur. J'ai aimé ton poème.
RépondreSupprimerBisous
Merci de ta fidélité Jolie Fleur. Douce nuit.
SupprimerTu as raison, s'ennuyer du passé ou trop espérer de l"avenir nous empêche de profiter du présent duquel plus tard on s'ennuiera. Merci pour ce beau poème, que j'ai reçu au complet encore cette fois. Je ne sais pas pourquoi on ne fait pas que m'avertir de la publication.
RépondreSupprimerBonjour, je pense que l'erreur est réparée. Quant au passé, je persiste à oublier car je sais que la conscience universelle reste présente. Et puis, certaines choses sont inscrites de façon indélébile dans mon palpitant. Douceur du soir. l.
SupprimerMerci de ton passage Digne Grand Mère. Quant à ta question, je ne comprends pas non plus. Je finirai ou nous finirons (plutôt) par trouver. Couvrez vous bien, quand je vois ce que je caille ici, mais bon ! chut, allez j'ai chaud. Merci à Toi
RépondreSupprimerBonjour Liedich,
RépondreSupprimerJe pense que Monsieur Lamartine ne t'en voudra en aucun cas. Il est des temps qui filent comme celui de la vie de l'Homme. Mais ce temps est merveilleux et je profite de chacun de ses instants pour le savourer. De plus j'ai la chance de le partager avec ceux que j'aime et apprécie comme ce fabuleux poète qui illumine mes lectures quand je vais lui rendre visite dans son taudis de la vraie vie.
Bonne journée.... défilée,
Amitiés.
A l'instant présent, deux sentiments me viennent : l'un de remerciement et l'autre de gêne. Tu sais Renard, je me rends compte que je suis en train de m'éloigner de plus en plus vite de cette société qui me pèse et où je ne me reconnais pas, disons plus. Comme dirait une Grande Dame, je deviens même si cela n'est pas donné à tout le monde UN VIEUX CON. Et bien vois tu, je m'en fiche de plus en plus. Merci de tes mots et de ta présence. Que la soirée vous soit douce à tous les deux. l.
SupprimerC'est un superbe poème, Liedich. Merci pour ce partage.
RépondreSupprimerPour que tes abonnés ne le reçoivent pas en entier, il faut que tu configures sur ton blog, dans ton administration :
Modèle/autre/flux de site
Là, tu fais apparaître "partiel" dans le menu déroulant.
Ainsi, normalement, si je ne me trompe pas, tes abonnés ne recevront pas "tout", mais, comme sur OB, seulement le début.
Il faudra essayer.
Douce et belle soirée, Monsieur le Poète.
Amitiés.
Oups, je cherche et la solution tombe. Je vais essayer. Mais qui donc es Tu ? Il me faudra te dire comme je cherche sans jamais trouver. J'attends l'instant. Merci à Toi Quichottine et tout ce que tu représentes.
RépondreSupprimerVoilà. Je disparais....
Un texte qui nous fait méditer, parfois il y a des moments présent qu'on voudrait qu'ils deviennent hier et d'autres qu'on voudrait qu'ils se renouvellent demain parce que c'était trop bien.
RépondreSupprimerIl faut vivre chaque instant et on verra s'il faut les mettre dans hier ou demain .
Corinne, il faut les jouir dans l'instant, le vivre pleinement ici et maintenant et renouveller sans rapporter quoi que ce soit à hier ou demain. Chaque instant est nouveau. Aucun lien temporel.
RépondreSupprimerLà, je te dis bonjour, 4 heures viennent de se sonner. C'était l'envie de l'instant. Le plaisir du moment. A chaque instant, sa joie. Nouvelle, réelle. Pleine. Douce nuit.
Oh non temps ne suspends pas ton vol, je t'en supplie. Vivons dans l'instant qui devient très rapidement passé et c'est très bien. Bises
RépondreSupprimerMerci du partage..... Jolie Fleur.
SupprimerQue le temps n'aille pas trop vite ou nous laisse tel que l'instant présent. Les rides viennent même si le cœur est jeune ! Et puis j'aimais la vie d'il y a 20 ans avant que la France devienne si sale !
RépondreSupprimerMerci mon pète
Bises à toi !
Merci de ta fidélité espèce de Toi. Tu es embrassée. l.
SupprimerSavoir savourer l'instant présent sans s'inquiéter de demain est un sage précepte et il n'y a que les sages qui savent l'appliquer !
RépondreSupprimerQuant au passé .. on le ressasse mais à quoi bon ?
Bonne soirée, poète
La sagesse vient avec l'âge et l'habitude. Je me préfère vieux. Merci Rigolote Retraitée d'un bien beau pays. l.
SupprimerBon week-end l'ami. Bises
RépondreSupprimerSi tu n'étais passée, tu m'aurais manquée. SI si.....
SupprimerOh que me va ce poème, moi qui sans cesse courre après le hier, craignant que le demain ne soit un présent chagrin, et ainsi voit aujourd'hui sombrer dans un hier sans attrait...
RépondreSupprimerBises et bon W.E Poète.
Sido, s'il te plait, ne souffres plus, balance l'hier et n'attends point demain. Respires, jouis de l'instant même sans partage. Tu es et cela est une bien belle chose. Douceur.
SupprimerTrès joli poème On aimerait tant oublier l'hier, ne plus penser à demain seulement le moment présent peut-être lui aussi ennuyeux alors je rêve et oublie ainsi tout ce qui me déplaît.
RépondreSupprimerRêve, c'est la plus belle porte que nous ayons à pousser pour être heureux. N'arrêtes jamais tes rêves comme disait le grand Jacques.... Merci Joli Prénom.
SupprimerJe viens de lire le billet que Quichottine te dédie et j'apprends que tu as écris un livre. Tu es trop discret. Je vais l'acheter. Bises l'ami
RépondreSupprimerTu m'as alerté et je suis allé chez la Dame de la bibliothèque comme je l'appelle. Oups. une pivoine le gamin.... Merci de ta fidélité. l.
SupprimerBonjour , merci à notre amie Quichottine pour cette belle rencontre , je ne suis pas poète mais je peux apprécier (enfin je crois) un beau texte,merci pour cette poésie qui ne peut laisser insensible
RépondreSupprimerJe repasserai surement par là
Bonne journée
Vous y serez bienvenue Madame. Et si mes mots vous touchent, c'est une rose que vous m'offrez. Acceptez en le parfum en retour. Douceur du jour. l.
SupprimerBonsoir
RépondreSupprimerComme toujours, votre plume est un régal, le présent est seul candidat du certain...
Je pense qu'il faut laissé le passé derrière pour que le présent s'installe afin que le futur demeure...
Plaisir de revenir sur la blogosphère et retrouver vos mots grâce à Quichottine...
Amicalement
Maÿlise
Oh Inconnue... Vous me privez du partage me semble-t-il ! Bon retour et à bientôt....
SupprimerQue la journée vous soit douceur. l.
J'ai en un clic mis anonyme, sans faire trop attention... Désolée, j’essaie ainsi...
SupprimerLe présent est le seul juge de nos pas...
C'est en ce présent que l on fera les demains...
J'adore ce temps qui s'écoule sous les tic tac d'un métronome donnant la mesure au sablier pour que chaque grains nous offrent des instants inoubliables et qui restent graver sur les chemins de notre vie.
Très jolis mots que je viens de relire...
Je vais survoler quelques pages.
Amicalement
Maÿlise
Quichottine m'a rendue bien curieuse et je me suis permise de pousser votre porte et entrer. J'ai lu, j'ai écouté, moi la pas trop attirée par la poésie je suis troublée (pour preuve, je vouvoie très rarement !) vos écrits me plaisent, je me retrouve un peu dans cette façon de voir la vie, franche, directe, avec caractère et cependant pleine de romantisme ...
RépondreSupprimerJe suis heureuse de vous rencontrer, je me retire en fermant la porte doucement et je reviendrai.
Amitié d'une tiote Picarde
Anniclick
La grande plaine du Nord que j'aime ne vous aura point cachée assez longtemps.... Refermez doucement la porte mais juste pour que d'autres mots puissent y prendre le sentiment que Toutes et Tous vous déposez.
SupprimerQuant à être franc, comment faire autrement sauf à souffrir plus. Alors, j'ai choisi. Et tant pis si parfois.... Mon miroir me reconnait chaque matin, pas toujours du premier coup d'accord, mais il me salue à la fin.
Tiote Picarde est un bien joli nom...
Puissiez vous accrocher le nuage qui passe et que je viens de vous envoyer.
Douceur du jour. l.
Monsieur Lamartine est certainement content de te donner ce titre de poème
RépondreSupprimervivons le moment présent
Amitiés à vous deux
Votre amitié vient de rencontrer la nôtre. La vie est bien faite, dis !
RépondreSupprimerDouceur à Vous Deux. l.
Dans lequel de tes recueils se trouve "La maison du poète", J'aimerais me le procurer !
RépondreSupprimerTu étais bon, tu es devenu "grand"
Des baisers poète
Du rêve chez-toi pour trouer une averse de neige !
RépondreSupprimerBonne journée mon poète
Bon dimanche poète et bisous
RépondreSupprimerNettoue
Bon printemps chez poète
RépondreSupprimerBon dimanche cher poète, il est sous la pluie n'est-ce-pas !
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Bonjour l'ami,
RépondreSupprimerje passais par là, m'imprégner un peu de tes mots, ce que je n'avais plus fait depuis bien longtemps, la faute à ce temps qui nous échappe et donne parfois à nos vies l'odeur trop forte du regret... Je reviendrai, si du temps j'en fais un ami...
Amicalement.
Bonjour, une visite bien agréable et inattendue. Le temps, oui, mais je persiste et signe : le temps nous ennuie comme beaucoup d'autres choses parce que l'on le lui permet. En tout cas, merci de ta visite. J'ai moi même été absent bien longtemps pour d'excellentes raisons mais me revoici doucement, tout doucement. Que ta journée soit douce Stephane. A te lire sur ton blog si tu le ré-actionnes.
RépondreSupprimerFaut prendre garde à ne point trop repousser le passé, ce dernier est susceptible!
RépondreSupprimerMerci, je le note. Quoique n'existant plus, il m'intéresse beaucoup moins. l.
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