A Toi, ma douce Amie.
L’ultime enterre et ment,
Allez viens, il fait froid, mais que bel est l’instant,
Même si le blizzard par la vitre cassée,
Ne rendra mon corps ivre comme j’aurais aimé,
Qui t'offrirait passion de mon coeur pantelant.
Allez viens, on est gueux, mais nous sommes partages
Bien plus que l’anneau d’or que tu n’auras jamais ;
Le galbe de tes hanches est un tel doux harnais
Que pour t’aimer vraiment, il me faudra mil âges.
Allez viens, baignons-nous ensemble de misère,
Et faisons des noirceurs les plus purs lumignons ;
Embrasons de l’amour l’immense passion
Qui vaut tant au regard du simple anneau de fer.
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Allez viens... mais je meurs... Vis, Ô ma tendre Belle,
Cultive en ce bas monde le jouir de l’instant.
Je t’enverrai du ciel le plus étincelant
Des rayons irisant notre demain fidèle.
Et quant au premier jour du soleil de toujours,
Je te tendrai la main pour l’ultime voyage,
S’écrira, lettres d’or, cette première page
Qui sera l’infini de toutes nos amours.
liedich