Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

dimanche 6 octobre 2013

Vivre n'est rien...



A Toi, ma douce Amie.


L’ultime enterre et ment, 


Allez viens, il fait froid, mais que bel est l’instant, 
Même si le blizzard par la vitre cassée,
Ne rendra mon corps ivre comme j’aurais aimé,
Qui t'offrirait passion de mon coeur pantelant.

Allez viens, on est gueux, mais nous sommes partages
Bien plus que l’anneau d’or que tu n’auras jamais ;
Le galbe de tes hanches est un tel doux harnais
Que pour t’aimer vraiment, il me faudra mil âges. 

Allez viens, baignons-nous ensemble de misère, 
Et faisons des noirceurs les plus purs lumignons ;
Embrasons de l’amour l’immense passion 
Qui vaut tant au regard du simple anneau de fer.


------------------------------------


Allez viens... mais je meurs... Vis, Ô ma tendre Belle, 
Cultive en ce bas monde le jouir de l’instant. 
Je t’enverrai du ciel le plus étincelant
Des rayons irisant notre demain fidèle.

Et quant au premier jour du soleil de toujours,
Je te tendrai la main pour l’ultime voyage,
S’écrira, lettres d’or, cette première page
Qui sera l’infini de toutes nos amours.  


liedich 



vendredi 6 septembre 2013

Vile trompaille,




Lire et voir la vidéo ou voir la vidéo et lire,
Monter le son et  double-clic sur la vidéo,
Putain de merde... Je pleure.
Comme un psycho-pété.






Je pleure au seul penser des corps qui se « lascivent* » 
Aux caresses qu’ils offrent de façon concessive,  
Simulant bel échange où l’illusion allume
Mille feux  dont les cendres ne sont que l’amertume.


Je crie à mascarade de ce mot qui enflamme,
Offrant un arc en ciel à l’allure sésame,
Tant je sais le partage, avec le seul soi-même,
Le seul chemin suivi dans une vie carême.


Je jette discrédit sur cette hypocrisie 
Où le mensonge règne aux cieux de l’infamie, 
Où le sourire est fourbe et la jouissance feinte


Pour souiller une couche de vile joie empreinte.
Je crache sur l’humain, qui au nom de passion,
Écrit l’anthologie de la vaine illusion. 


Aimer n’est que  juron. 




Trompaille : de tromper, dictionnaire liedich
* lasciver : de lascif, dictionnaire liedich  




samedi 17 août 2013

Là ou l'amour chantoit,



Pardonnez mon absence et merci de vos sollicitations.
Vous êtes aimés.





Et bien voilà, j'ai découvert le Château de la Motte près Noailly Loire et j'en suis tombé amoureux....
Nous en avons même réalisé le livret...
Extrait.



Là où L’amour chantoit...

« Le troubadour dans son enfance 
Douce chanson d’amour chantoit,
Mais quand ce vint l’adolescence, 
L’amour à son tour il faisoit. »

Et il choisit d’hymen offrir,
En gloriette de l’étang, 
Y déposa les mots charmants
Que timide Elle vint cueillir.

Lors, il « douça* » chaque pétale
Que Reine Fraîcheur lui tendit,
Et en fit un bouquet de voile, 
Qui leur fût un ciel de lit. 

Naquit de l’instant fol amour
Un bouquet des plus embaumés,
Qu’ils rangèrent au  « Bonheur du jour »* 
En souvenir des temps passés.

Quant à l’instant d’ultime orée,
Ils en ouvrirent le tiroir, 
Le bouquet de douceurs fanées 
Leur offrit passion en miroir.

A la Motte il est gloriette,
Qui lors est oasis beauté. 

* Doucer : dictionnaire liedich                          * Bonheur du jour : petit secrétaire



liedich



samedi 18 mai 2013

Douceur du vent,


« Vents qui avez tant de fois caressé mon visage.... »
Arbrealettres.wordpress.com


Hep, Prairie...

Douceur du vent, 

Il était un baiser en quête d’une lèvre
Qui voulait déposer une passion orfèvre, 
Et devenir le seing d’une communion
À vivre et entonner comme une absolution. 


Il était une lèvre en quête d’un baiser, 
Qui offre chaque jour parfum du verbe aimer, 
En le partage ultime de la douce oraison
Qui fait  croiser les coeurs en suave abandon.


Mais nul ne trouva l’autre et le vent transporta 
D’un nuage à un autre longtemps la douce aura.
Je vous sais lors très triste mais ce cadeau perdu
Ne le fut pourtant point car nul n’est superflu.


Il suffit de lever son coeur droit au ciel
Pour entrevoir des sens ce baiser arc en ciel.
Et vous le pouvez prendre, il y fut déposé, 
Pour Vous, Etre de bien, qui  cultivez l’aimé. 


Vole, petit baiser,
Jusque le partager.


liedich le huitième de mars 2013, ev

mardi 7 mai 2013

Amour vieux François,





Voilà, je vous ai écrit un poème en vieux français mais comme ce n'est pas toujours évident à comprendre, je vous en propose une traduction avec nos mots actuels.

Pour l'avoir écrit, je trouve le premier dès plus agréable à lire voire même à chanter accompagné par quelque instrument de l'époque.

Je vous souhaite un bon moment.



Mise en abandon cointelet, 
Déclaration d’adonc,
au fignolet...



Allouvi est mon être de Vous Oh belle Garce,

Qui fier afroquement me serait belle farce, 

Moi qui ne suis qu’hisdos, corps heingre dessiné,   

Mais dont le coeur est pur, mon amour accordé. 

Ne m’aculez donc point et vivez du fleror, 

Qui fera vermeiller votre doux coeur trésor,  

Et venez à créante de ma foleté vraie, 

Qui vous aombrera de mes baisers en rai, 

Enchérissez, Ô Baiselete, 

Avolentez, Ô Bachelete. 


Liedich le vingtième de février 2013, ev
Traduction métaphorique de mon écrit, personnelle mais respectueuse...


Déclaration courtoise d’antan,  
Ballade élégante et gracieuse,



Affamé est mon corps, de Vous, Oh Belle Mie, 

Dont douce compagnie me serait ciel de vie ; 

Moi au visage hideux, maigre et si décharné,

Mais dont la dévotion serait trésor dédié. 

Ne me repoussez point et vivez du parfum, 

Qui fera rougissant ciel d’ amour en or. 

Acceptez la faveur de ses mille et un traits, 

Arabesques baisers vous sertissant  d’un rai.

Chérissez-moi, Ô ma Jeunette,  

Ô consentez, ma Pucelette. 


liedich le vingtième de février 2013, ev