Ce matin, j’ai frissonné d’un allegretto, j’ai souri à un sentiment, j’ai longuement prêté l’oreille à une caresse, j’ai dessiné une arabesque, j’ai chanté le profond d’une source...
Mes yeux se sont clos. Mon sang est devenu de l’eau que nous avons échangée. Mes bras se sont tendus pour mieux t’enlacer à l’intérieur de toi même. Mon souffle s’est fait tempête en la jouissance de ta peau.
Je t’ai souri.
Et la vie a continué de m’offrir la sérénité de ce qu’ils appellent : l’âge.
Aujourd’hui qui n’existe pas, l’on m’en a dénombré 66.
66, de ces années qu’ils se plaisent à compter avec tristesse, regrettant celles qui sont passées, craignant celles qui ne viendront peut-être pas et oubliant que l’instant présent est le seul bouquet de parfum dans lequel il faut savoir vivre l’évanescence.
66 de ces années, inventées pour mieux faire fuir les hommes, faner les Femmes et ternir la virginité des enfants.
66 de ces années, crées pour asservir.
Alors, je vous dis, là, ici et maintenant : posez votre coeur.
Oubliez, au long d’un sourire, que la seule chose qu’il convient de laisser couler est une larme d’amour, car lui seul est la réalité qui fait battre votre coeur.
Puisse votre regard se fondre avec l’horizon, car lui seul vous offrira l’epsilon qui vous sera quintessence.
Puisse votre palais s’enflammer de mille baisers ardents.
Puissent vos sens résonner d’un long concerto pour sourire, choeur de coeurs, et orchestre de plénitude.
Puissent vos mots n’être que pétales.
Puisse votre vie n’être que bruissement du vent de joie dans les ramures de vos plaisirs.
Non, je n’ai pas 66 ans.
Un seul printemps peut-être. Celui que m’a offert Maman, assise là, près de moi.
Celui que, Toi de moi, tu sais faire refleurir à chaque lever du soleil.
À vous qui êtes passés par là, je ne puis qu’offrir le glissement de l’archet sur le violon douceur de votre vie.
Merci à Vous d’exister. Michel.
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RépondreSupprimerPuissant !
RépondreSupprimerNormand
Autant la beauté n'est réelle que dans la sobriété, autant la puissance n'est réelle que dans la douceur... Merci Monsieur Normand.
SupprimerMerci à Toi d'Être à ce présent qui seul existe et auprès duquel les années du calendrier ne sont qu'oiseaux de passage. Être, mais être vraiment, n'est-ce pas Aimer et rien d'autre?
RépondreSupprimerTes mots viennent à point enrichir ma réflexion du moment, la mettre en musique, ils vont fleurir ma journée.
A Vous notre amitié
Alain
Vos mots Monsieur mon Copain me sont baume. Comme j'aimerais pouvoir parler de longs moments avec Toi. Notre douceur vous est due. Reflet de votre douce amitié.
SupprimerQuel plaisir de te lire à nouveau ! Une belle philosophie se dégage de ton texte : profiter du moment présent ,au lieu de regretter le temps déjà passé . Ce serait le plus sage :mais que c'est dur ! Aimer, c'est tout un programme et c'est aussi le plus important .Aimons et aimons la vie au jour le jour. Et bon anniversaire donc! Merci poète, pour ce texte superbe,et passe une belle journée
RépondreSupprimerAh, ma retraitée sort des amas de neige ! Merci de tes mots. Et je garde le plaisir de regarder par dessus la mer car tu n'es jamais loin. Prends soin de Toi. Michel.
SupprimerMerci, Michel.
RépondreSupprimerMerci à Vous, Monsieur.
SupprimerRavie de vous entendre a nouveau
RépondreSupprimertoujours avec vos mots si justes ,sur la vie , sur le temps qui passe
mais qui ne gomme pas le talent qui est le votre
au plaisir de vous lire encore
amities
kenavo monsieur le poete
le temps passe , le talent vous reste
Ma Bretagne a votre nom, Madame. Et vos images me sont plaisir sans cesse renouvelé. Un jour prochain, vous nous serez votre regard à Charlotte et moi sur tant de vos beautés. Encore merci.Ne cessez point de nous enchanter. Michel.
SupprimerUn frisson me parcourt . Serait-ce , déjà , le frisson de mes futurs 66 ans . Douceur de ce soir , Charmant Poète . Bisous .
RépondreSupprimerAh! chouette! vous êtes revenu! Mais vous êtes bien jeune! beaucoup plus jeune que je n'avais imaginé! Toujours autant de talent messire! Ariane serait très contente de vous lire à nouveau. Nous vous embrassons, vive la jeunesse!
RépondreSupprimerAh cher Monsieur Liedich! comme votre "commentaire" sur mon petit article me fait plaisir, me met du baume au cœur. Hélas, la solitude a brisé ma voix qui est toute éraillée et (mais personne ne m'écoute!) presque inaudible. J'ai hâte d'aller retrouver Ariane que j'ai si mal traitée... Merci, si vous la retrouvez avant moi, de prendre soin d'elle et de lui raconter tout ce qui s'est passé après son départ! Elle serait si contente de voir qu'elle (et ses écrits) est enfin "reconnue" . Merci d'avoir écrit de si jolies choses sur elle, pour elle et à elle. Pardonnez ma voix si j'arrive à vous joindre au téléphone sans doute. Ariane serait heureuse de voir que nous parlons encore d'elle. Toute ma reconnaissance, Gisèle "GRIMM"
RépondreSupprimerBonjour, comment puis-je vous faire connaître mon téléphone autrement qu'à la vue de tout le monde ? Un e mail peut-être ? Merci et douce journée. Mon reflet se joint à moi.
RépondreSupprimerouf! nous nous sommes parlé et c'est bien! Bonne journée Monsieur le Poète. Nous vous saluons bien Ariane et Gisèle
RépondreSupprimerMais je ne l'avais pas encore lu ce beau poème! Tiens! Je vais le lire tout haut pour qu'Ariane puisse le connaître car comme elle disait (à 10 ans quand elle écrivait que je suis méchante et "sale") : "Ça se mérite!"
RépondreSupprimerBonne soirée, La Source
important! Mon adresse e-mail a été piratée en mars 2017. Je ne recevais plus aucun mail! Voilà pourquoi je n'ai pas répondu à votre mail monsieur Liedich! Je vais donc y répondre et vous communiquer ma nouvelle adresse e-mail!
RépondreSupprimerBOnne soirée,
Gisèle (la Source) et Ariane
Bel été chez Toi, Copain. Les enfants sont là en ce moment. Le temps passe vite !
RépondreSupprimerAmitiés de nous deux
Alain
Merci pour ta visite, Copain. Je me remets tranquillementau blog.
RépondreSupprimerDouceur à Vous deux
Alain
Bonjour Copain,
RépondreSupprimerMerci de ta visite matinale. J'aime bien, dans L'os à moelle, ce discours de Pierre Dac, valable dans toutes les occasions, inaugurations ou autres, et qui est vraiment du parler pour ne rien dire.
Pour ce qui est du passage de 12 pieds à 8, je ne sais pas si c'est heureux, mais c'est volontaire, pour créer une rupture et rappeler le titre. Un essai.
Douceur à Vous deux
Alain
Merci, Copain, de tes visites, elles me font du bien.
RépondreSupprimerBeau dimanche à Vous deux
Merci de ta visite de l'autre jour .J'espère que ça va et que le moral est là! Amitiés
RépondreSupprimerQue de temps passé depuis cet anniversaire.
RépondreSupprimerJ'espère que cette année qui se termine te gardera en bonne forme.
Passe une douce journée.
Merci. Bonne fin d'année. l.
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