Collection personnelle liedich
Le boudoir est brouillard, baigné d’éther lubrique,
L’oeillade ravageuse est faux air de cantique,
La hanche est arabesque où s’érige l’envie :
Lors naissent mille alcools qui subliment la nuit.
Vautrée au lit de fioles tintant la détresse,
Offrant ta bouche fraise ès une impure hôtesse,
Jurant mots orduriers qui subliment l’invite,
Tu crées le fol instant où l’amour n’a plus rite.
Eux balbutient des mots qui chantent la déprave,
Braguettes emprisonnant les coquettes en rage,
Et prières que porcs, ils lâchent en rôtant,
Tandis que ta corolle est rosée du levant.
Puis vient la délivrance et son cortège vil :
Monte au gré de leurs mains le parfum du viril,
Alors que tu te pâmes en verbes déraison.
Quand s’évanouit l’envie perlée en les parterres,
Se meurent les relents des pauvres vies amères :
Vomissant leur présent, ils invoquent l’enfer...
Avant que tu técoules au lit de l’illusion :
Toi, reine évanescence de la tentation.
liedich
Je n'ai pas de mots, désolée l'ami si ce n'est bravo, les quelques mots que je pourrais rajouter que je ne trouve pas ne voulant pas déprécier ton poème. Belle journée. Bises
RépondreSupprimerMerci, que ta journée soit douce.
Supprimerque de mots justes , dont tu décorent ta trame , faisant de ce poéme, subtil ,un morceau de choix
RépondreSupprimermoi aussi je dit bravo
bonne journée poéte
Peut-être ai-je du puiser quelque beauté sur quelque rivage de mon Ouest... Merci ma Bretagne.
SupprimerLorsque aimer n'est que tentation et désir, la tristesse accompagne l'acte sans le sublimer.
RépondreSupprimerIl manque la tendresse de l'après, elle ne peut se montrer.
Que reste-t-il ensuite de ces moments ?
Peut-être le chagrin de n'avoir pas su trouver les chemins du cœur.
Ton poème est très beau, liedich.
Passe une douce journée.
Belle lecture de mon propos. Merci.
RépondreSupprimerSavez-vous que nous vous avons cherchée à Limoges, il m'avais semblé comprendre que je vous pourrais voir ? Une autre fois peut-être, autrement j'espère. Douce journée également. l.
Nous n'avons fait qu'y faire l'aller-retour pour notre Dame de la Prairie.
SupprimerNous y passons régulièrement.
Qui sait ?
Une autre fois, peut-être.
Merci, liedich.
Afin de fuir un présent qui oppresse, il arrive que l'on se perde dans une triste parodie de l'amour... où ne manque que l'essentiel. Le réveil n'en est que plus douloureux.
RépondreSupprimerUn poème où chaque mot touche immanquablement sa cible.
Amitiés de nous deux
Alain
Vous lire Monsieur est pour Nous un battement d'émotion. Merci.
SupprimerC'est toi qui a peint cette jolie toile ? J'aime beaucoup tout comme ton poème . Tu as de bien jolis dons poète .
RépondreSupprimerBonne journée, en Normandie le mauvais temps est revenu :(
La Normandie regorge de fraîcheur. Je le sais bien. Elle fait pousser les Jolis Prénoms..... Ben voui.
SupprimerJe t'embrasse aussi... Que belle est la Normandie qui baigne en ta fraîcheur...
SupprimerC'est peut-être l'amour qui l'angoisse autant ????
RépondreSupprimerIl doit soit être triste, seul
On ressent un tel dégoût,
différents sentiments doivent lui traverser l'esprit
L'acte sans les sentiments , c'est le côté sombre de la bestialité humaine .
RépondreSupprimerDes mots sans fioriture et tellement beaux dans leur vérité ! Bravo poète
Le ciel pleurniche à l'instant mais cela ne va pas durer .Le soleil n'est pas loin
Vous avez tout compris oh ma Retraitée. Merci à Vous.
SupprimerLe poème va à merveille avec ton tableau. Dis, il est de toi ce tableau? Si oui c'est un beau départ, tu fais bien de te lancer.
RépondreSupprimerJ'ai acheté la couleur mais pas encore commencé. Je voudrais faire du BOUGUEREAU alors il me faut réfléchir... HI HI HI. Merci ma douce Truffe.
Supprimerspleen et encore !!!!!!!!!
RépondreSupprimerOui, il est bon et beau ton poème.......continue de nous sourire avec ton talent d'écriture.....
Merci de te connaître.....
Amitiés du lac......
Je me baigne en vos eaux du lac, Madame. Douceur.
SupprimerL'addition des plaisirs ne donne pas le bonheur, qui se cache dans le don véritable... Joli texte.
RépondreSupprimerJe partage Madame ou Monsieur. Je partage. Merci.
SupprimerBonsoir cher Poète ! voilà une belle peinture, je suppose que tu en es l'artiste ? Elle t'a inspiré des mots que j'aime lire, les commenter est bien difficile mais je les interprète selon mon ressenti et c'est bien agréable.
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
Belle soirée et bises amicales
AnnickAmiens
Non je ne peins pas Annick. J'aimerais. Merci de ton passage et merci pour ton Amiens qui est aussi le mien.
SupprimerBonsoir Copain ! Ce commentaire n'est pas en rapport avec ton texte, il est juste là pour te remercier de ton amicale présence, de ces mots qu'il est un privilège de partager avec Toi.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'épitaphe de La Fontaine. Je t'en offre une autre, moins prestigieuse évidemment, mais c'est celle de notre poète local, Maurice Fombeure (1906-1981). Elle est visible au petit cimetière de Bonneuil-Matours (86) :
"Il portait sur sa lourde épaule
Sa destinée comme un oiseau
Maintenant il dort sous les saules
En écoutant le bruit des eaux."
Bien à Vous deux de nous
Alain
Aurais tu écrit la tienne, Copain ? En tout cas, j'aime nos échanges. Te reverrai-je avant....
SupprimerQuand le poète oublie de regarder les étoiles pour y trouver le chemin de l'amour, il se peut qu'il se retrouve en enfer.Est-ce que ses mots, aussi beaux soient-ils, pourront l'aider à en sortir ?
RépondreSupprimerJe ne t'oublie pas Liedich.
Que les belles couleurs de l'automne t'apportent la douce paix que nous recherchons tous
Blanche
Merci Blanche. Tes mots sont l'or de l'automne. Douceur du soir.
RépondreSupprimerDes mots évocateurs et voila qu l'on rêve avec toi.
RépondreSupprimerAmicalement
marlou
Alors rêvons Madame, rêvons... Et chantons Alexandrie...
SupprimerTu ne t'attaques pas à quelque chose de facile, j'ai hâte de voir ça.
RépondreSupprimerun coucou
RépondreSupprimerpour te dire que je suis de retour
merci pour ce poème
je te souhaite une excellente soirée
gros bisous
Un fraternel bonjour à Vous deux et une douce soirée.
RépondreSupprimerAmitiés, Copain !
Alain
Un bonjour en passant ;la pluie essaie de nous faire croire que c'est l'automne mais il fait doux
RépondreSupprimerah! vous revoilà cher Liedich! Je vous avais perdu ... over-blog a gardé quelques-uns des "anciens", cela m'a permis de vous lire avec bonheur et de voir un beau tableau, une jolie femme dans votre collection personnelle.
RépondreSupprimerBonjour de Gisèle et Ariane
Me voici de retour après une longue absence.
RépondreSupprimerTrès beau poème agréablement illustré.
Amitiés de nous deux
Merci, mon Copain, pour ton poème déposé en commentaire. Il me touche beaucoup et je le garde précieusement dans mon coffre à trésors. J'y reconnais le talent du Troubadour que tu es, et j'avoue qu'en publiant à nouveau ce poème ancien, j'ai pensé à Toi, à Elle et à Toi.
RépondreSupprimerQue la vie vous soit douce.
Amitiés de nous deux
Alain
J'espère que tu vas bien mon ami. J'ai hâte de te lire à nouveau. Merci pour ta fidélité.
RépondreSupprimerBises
oui! oui! en effet, j'étais venue vous saluer, vous embrasser, vous dire qu'Ariane et moi, on vous aiment... C'était le 23 novembre de cette année.
RépondreSupprimerA bientôt,
Gisèle et Ariane
Reflet de Gi git en mon coeur...
SupprimerUn petit coucou de Corse à mon poète préféré !
RépondreSupprimerVous m'honorez Madame. Réponse vous parviendra avec le vent. Douce soirée.
Supprimerun ptit coucou à toi
RépondreSupprimerje te souhaite une douce journée
pleins de ti bo créoles
Oh perle de moi... TI BO.
SupprimerA Elle, à Toi, Yveline et moi souhaitons de belles fêtes de fin d'année et un joyeux Noël.
RépondreSupprimerMerci de ton amicale présence, Copain.
Amitiés de nous deux
Alain
Point de merci. Douceur à Vous de Nous.
SupprimerJoyeux Noël et une belle fin d 'année mon ami poète. Une de mes photos en guise de carte de Noël ci après : http://ekladata.com/28akucOhwz-J3L4nw3IQlf45cWA.jpg
RépondreSupprimerPuisse le sable ne point recouvrir ton message. Douceur.
RépondreSupprimerTous mes vœux cher Liedich. Pour 2015 et 2016, longtemps longtemps après que les poètes n'aient pas disparu.
RépondreSupprimerNous vous embrassons,
Ariane (et Gisèle)