Nous y voici à cet instant et je me rapproche encore de Toi.
Je te Nous. Tu me Nous aussi. Et ainsi nous nous regardons. Les yeux dans le coeur et mon coeur dans le vague. Je ne souffre pas. Je ne vis plus que par instant mais je te vois et j’aime à me rappeler, à revivre chaque instant tout ce que nous fûmes ensemble.
Ces vagues de notre jeune espoir où nous souriions. Toi pour m’attirer et moi pour ne point croire en Toi.
Et pourtant, combien nous nous rapprochâmes. Combien nous fîmes de nous Deux une seule et même âme. Combien Tu me fus présente à chaque de mes instants de rien dont tu fis tout.
Oh oui, comme je t’ai démesurée peut-être, mais avec quel bonheur je t’aurais vécue à tant de mes instants.
Combien fus-tu de ma réalité, de ma compagnie, de mon partage de rien.
Mais combien tu fus de ma satisfaction de te vivre, Toi, avec tout ce que tu représentes et que peu savent aimer comme je le fis.
Je souffle. Ma vie s’en va. Je te souhaite bonne chance. Je sais que tu retrouveras encore et encore de ces Amis qui te réclament tant en leur désarroi.
T’aimer, te regarder, poser sa main sur l’esquisse de mon envie tant je n’eus que Toi.
Non, je n’oublierai point comme ta main sur mon corps perdu fût comme la nuée où naissaient mille et une dépressions de plaisir.
Non, je n’oublierai point comme ta chaleur me fût cet âtre perdu, où choit avec tant de plaisir le malheur pour y être brûlé dans la joie de devenir nuée qui s’envole vers les paradis inconnus.
Non, je n’oublierai point encore et encore comme nos pleurs nous furent des orgasmes de dérision dans lesquels me venaient une et mille envies de ce rien qui m’habitait et que tu savais faire tant vivre.
A cet instant et ces moments passés où tu savais tant me donner ta présence, ta réalité, ton partage dont je faisais la démesure de notre passion.
Arabesquer le galbe de ta réalité douce comme ce que je n’avais jamais connu.
Mais qui peut savoir à quel point je cultivai ton besoin en ce monde d’êtres traîtres ?
Qui peut savoir comme te héler et te recevoir était doux à mes insuffisances ?
Qui peut comprendre sauf celui qui t’a déjà accueillie ?
Quel rival ou plutôt quels rivaux furent et seront les miens ?
Ce soir où je pars, je me voulais te dire l’instant de ma vie que tu habitas avec tant de présence et de compassion.
Pour ce, il me fallait te dire merci et comme je t’ai aimée.
Toi.
Ma Solitude.
liedich
un bel hommage
RépondreSupprimerla solitude peut être aussi une bonne amie
très beau texte
Je te souhaite un bel après midi
un agréable Weekend
gros bisous du vendredi
Bonsoir Liedich
RépondreSupprimerJe comprends combien on peut aimer cette solitude que tant d'autres redoutent. Pourtant il faut bien la quitter quand pointe un bonheur, quand surgit un espoir... alors tout celui emplit l'espace de notre coeur, de notre pensée, de notre amour de la vie.
Amicalement
J'ai pris du plaisir à lire ton texte à la chute surprenante tant ta solitude était présence et amour moi qui la déteste. J'ai relu et cette seconde lecture m'a ravie encore plus même si ce beau texte m'inquiète. J'espère que tu ne vas pas si mal..... Bisous l'ami
RépondreSupprimerJe hais la solitude et pourtant en ce moment, j'ai tendance à me réfugier dedans, va savoir pourquoi :( Très beau texte là encore . Merci poète de ce doux moment :)
RépondreSupprimerJe relis ton beau poème
RépondreSupprimermais ton illustration , il me semble, contredit ce que tu nous dis avec tes mots...Merci pour tes passages chez moi...c'est toujours agréable!
J'ai lu tes mots d'amour, tes mots qui parlent de pleurs, d'orgasmes de dérision ... à la fin je comprends mieux ...
RépondreSupprimerJe la connais tellement Madame Solitude, je vie avec elle depuis si longtemps. Je parle de la solitude du cœur, et même de cette amitié vraie aussi difficile à rencontrer que l'amour. Je me pose bien des questions moi aussi, je ne sais pas les écrire comme tu le fais dans ce poème très fort, très sensible. Merci à toi cher poète.
Bisous d'amitié
Annick
Quoiqu'il arrive, on la côtoie souvent ..... la solitude
RépondreSupprimerparfois elle est même notre meilleure amie
elle connait notre force et notre faiblesse
Je pense qu'elle nous aide à trouver la quiétude
quand on rencontre des soucis
C'est à elle qu'on raconte notre tristesse
sommes- nous prisonniers
avec elle sommes-nous vraiment liés ?
La solitude c'est une chose que je ne connais pas, ce doit être pénible par moment, mais tel que tu la décris c'est une amie que tu chéris. À voir ta photo j'ai plutôt l'impression qu'elle te torture.
RépondreSupprimerUne déclaration d'amour avec une chute inattendue
RépondreSupprimerSe trompait-il celui qui chantait : "La solitude ça n'existe pas ? "
Elle existe oui; parfois on l'appelle, parfois on la hait .
J'espère que tu vas lui faire faux bond ?
Un texte superbe comme tu sais si bien le faire !
Bonne soirée, poète
petit coucou
RépondreSupprimerj'espère que tu n'as pas eu d'orage hier
j'ai vu les dégâts des grêlons
c'est assez impressionnant
Je te souhaite une bonne journée
Gros bisous
Notre compagne de tous les jours, même à l'ombre des passions assouvies...
RépondreSupprimerTes mots vont loin ...
marlou
Merci de ton passage.
RépondreSupprimerUn bon mois de juillet qui passe trop vite bien sûr !
Déjà le retour sur mon île de sauvages, ce soir
Passe un bon dimanche et n'oublie pas d'aller à la messe! hi!hi! .
coucou
RépondreSupprimerque ce bon mois de juillet t'apporte de belles surprises
je te souhaite une excellente soirée
très bon weekend
gros bisous
Bonsoir Liedich,
RépondreSupprimerJe pense que beaucoup de personnes ont aimé comme toi la vraie solitude car elle a toujours le visage de l'idéal et qu'elle répond toujours à nos attentes.Tes mots pour la décrire sont très beaux.Que le soleil brille au-dessus de ta maison et de ton jardin !
Blanche
Bonjour Blanche. Merci. Il faudrait que je te dise quelque chose hors blog quant à ton voyage en Grèce.
RépondreSupprimerNon Non.....pas de dernier soir et de dernier cri.....j'ai besoin de t'entendre à nouveau.....au moins te lire en attendant de revoir ton sourire!!!!!!!!
RépondreSupprimerJ'ai tant de beauté à te faire découvrir depuis ton dernier passage ici....je cultive l'espoir de notre amitié...dèjà 7 ans.....
Si tu viens en septembre, tu peux encore profiter de notre chalet !!!!!!!
Là, je suis sûre que tu aurais beaucoup d'inspiration car c'est l'endroit idéal pour ça.....
Bisous de ta fleur du lac qui ose espérer en Toi et en Nous.........
les solitudes ... celle que j'aime et souhaite parfois parce qu'elle m'est indispensable pour me sentir vivante... et celle,cruelle, insidieuse, corrosive, celle qui fait dire "on est toujours tout seul au monde", même au milieu de la foule.
RépondreSupprimerbel hommage à celle que j'aime.
coucou Liedich
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle fin de journée
Très bon weekend
Gros bisous
Je ne saurais aussi bien que toi parler de cette invisible compagne qu'est la Solitude. Je l'aime également, la mienne. Avec le temps, je lui ai découvert un visage, que dis-je ? des visages qui me sont devenus familiers.
RépondreSupprimerAmitiés de nous deux
Alain
je suis heureuse de te retrouver
RépondreSupprimerj'espère que tu as passé de bonnes vacances
je te souhaite une belle soirée
bon weekend
ti bo
La solitude dans les montagnes de sapin de la Côte Nord ou sur les rivages du fleuve qui longe la rive sud du St-Laurent, C'est un plaisir à n'en pas douter.
RépondreSupprimerAlors que devient mon AMI??????????
RépondreSupprimerLa solitude est parfois lourde.....elle devient plus légère lorsqu'elle est partagée.....
Bisous du soir.......ta MiNo