Icare et Dédale
Thomas OTTEN Divigi Tu
Bribe d’envie sans vie.
Il était une fois. Non. Je crois qu’il était une fois.
Tout fout le camp. Même les pigeons mangent des Macdo.
Sera-t-il une fois encore, rien qu’une fois ? Je ne sais plus, je n’y crois plus.
Alors, allez. Disons qu’il est maintenant.
La voix s’élève. Thomas OTTEN reprend un vieux truc : DIVIGITU. Pétard que c’est beau tant sa voix de castra accompagne chaque note au zénith de ce qu’elle peut être. Voix de castra.
Eh m’sieur, tu me casses, là. Tu me castras, c’est de l’imparfait du futur. C’est juste là quoi !
La voix s’élève encore un peu et comme si cela ne suffisait pas, les choeurs reprennent avec un octave de plus. Je vibre. Ma fibre est libre. Je monte, avec moi qui descend. Là, tout en bas de ce maintenant qui ne m’intéresse pas. Plus. Du tout. Du tout au tout.
Je me sens seul alors je monte le son et son organe est la gamme qui me parcoure des pieds à la tête, puis de la tête aux pieds et je compte les pieds de la musique qui me porte de portée en autre portée. Je suis porté. Tétanisé, je Ne bouge plus. J’écoute. Je ressens. Je me sens. Je sens.
Et le sang coule dans ma tête. Qui tète cet avant qui n’existe plus que pour moi. Plein d’émoi. Sans eux. Sans ceux. Ceux qui. Ceux rien, tiens.
Ta poutre à deux mains. Seul. Linceul de mon seul.
Thomas, Toi. Mais non, toi aussi tu vas disparaître. Pour paraître. Où ? Je ne te vois plus, je ne t’entends plus. Tu as disparu. Là, dans la rue qui n’existe plus car il a plu et tu «plussoies», tu positives dans ce monde de brute où je me sens déchu.
J’ai chu. Mais chut. Ne rien dire. Ne rien entendre. Ne rien voir. Surseoir. Jusque le moment où il n’y aura plus rien.
Où je tirerais là, pan, dans ma tête.
Pour, pour. Plus rien. La liberté.
Thomas est passé à SANZA. Beau. Si beau. Trop beau.
Je m’endors. Je rêve. Que je dors. Un rêve d’or.
Lors, se taire. Regarder par terre. Au sol. Et en une dernier sol, rejoindre le point d’orgue. Ailleurs. Là où ils ne seront pas. Où pas à pas, je serai ce que là je ne suis pas.
Thomas. Non, tu n’es plus là. Je me sens las. Et mieux est lors d’arrêter là.
personne. Sans date.
Je suis heureux de lire ce nouvel article et de constater que tu as retiré ton précédent.
RépondreSupprimerAmitié.
Laurent, je n'ai rien retire de mon âme. Seul toi le sait. Douceur du soir.
SupprimerTu as raison, c'est magnifique! Je ne connaissais pas. Merci à toi de me le faire découvrir! Mais pourquoi tes mots si tristes? si durs? Aller, j'écoute encore une fois pour m'envoler!
RépondreSupprimerBises,
Claire
Envolez vous Madame. Votre vol est un octave de plus qui nous ravit. l.
SupprimerTrop beau , j'adore même si c'est triste dans cette belle journée de printemps où les oiseaux chantent le renouveau . Bonne soirée poète
RépondreSupprimerAIMELA. C'est fait. Je vous aime. Chut
SupprimerC'est désespérément beau et pourtant (je ne sais pas si je te l'ai déjà dit) je déteste la musique, il y en a une seule que je supporte celle du silence. Il te reste la musique, le rêve et tes amis ici qui aiment te lire, échangent avec toi où restent silencieux car la poésie c'est trop difficile à commenter et doit-on le faire. Bisous L'ami
RépondreSupprimerTu es Martine. Je ne suis que moi. Que j'aime à te lire. Des arabesques de la plus belle fleur que je connaisse Douceur à Toi.
SupprimerJe me laisse porter, emporter, envoler par cette sublime voix vers cet Ailleurs qui nous ressemble. Certes, en notre bas monde, il est une foule d'ombres, mais parfois de passage, un Etre de lumière vient lui donner sens...Enfin, ce n'est que mon humble avis.
RépondreSupprimerAmitiés à Vous deux, Copain, et merci de ce magnifique partage
Alain
Un très beau chant, un avant goût du ciel peut-être?
RépondreSupprimerTU es le ciel.... chut....
SupprimerCette musique nous ravit : si belle et nostalgique...J'avais déjà écouté et je suis enchantée de l'entendre à nouveau...Laissons-nous séduire et partons ailleurs, là où tout n'est"que luxe, calme et volupté"...Il faut parfois savourer ces moments-là pour ensuite savoir mettre de belles couleurs à notre quotidien plus terre à terre mais qui peut être beau quand même
RépondreSupprimerTu ne sauras jamais la raison qui me fait avoir besoin de te SAVOIR être...
Supprimerbeaucoup d'émotion dans ce texte
RépondreSupprimermerci de l'avoir partagé avec nous
Bonne fin de journée
Excellente semaine
ti bo du lundi
oui juste se taire et ........ écouter
RépondreSupprimerQuelle voix... je suis restée suspendue à ce cristal que tu nous offres en découverte pour moi. J'ai aimé la liberté de tes doigts sur le clavier suivant le chemin de tes pensées... même si elles me parlent douleur parce que chez moi une jeune femme est partie emportant tant de nous.... La vie, je le sais aujourd'hui se cache dans ce maintenant qui souvent disparaît dans des futurs qui n'existeront pas ou des passés qui ne peuvent plus être....
RépondreSupprimerJe laisse là quelques rayons de lumière... des pétales de pensées... une empreinte de ta Lady.
Ma Lady, le vieux lord que je te suis s'agenouille.
SupprimerJe ne connaissais pas; superbe.On peut comprendre , en écoutant, les yeux fermés, les sentiments qu'il t'inspire . ON se rapproche de l'absolu!
RépondreSupprimerTon texte interpelle!
Allez, le printemps arrive !
Le printemps est là, il est en Toi. Si si.....
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerJ'aime les mots inspirés par cette voix exceptionnelle. Je connaissais et ne me lasse pas de l'écouter. Par contre, je n'ai jamais à écrire sur sa voix, elle me subjugue trop sans doute.
Au plaisir
Essayez Madame. Essayez. J'aime votre livre. l.
Supprimerpetit coucou mitigé (sourires)
RépondreSupprimerpluie , soleil
je te souhaite une agréable journée
qu'elle t'apporte beaucoup de joie
ti bo du mercredi
Bonsoir Copain,
RépondreSupprimerConcernant la chute de mon texte "Le miroir", il y a une sorte de flou effectivement. J'ai la manie de faire le plus court possible, ce qui me joue parfois des tours. Dans le dernier vers, tout bascule, c'est à dire que l'esprit qui s'était fourvoyé momentanément revient à la contemplation des choses éternelles, au bon équilibre, enfin c'est le sens que j'ai voulu donner, mais je ne sais pas si j'y suis bien parvenu. Ce dernier vers m'a posé pas mal de problèmes. Je le modifierai peut-être dans une autre version si je trouve mieux. En tout cas, merci de ton commentaire qui va dans le sens de ma réflexion et m'aide à avancer. J'aime ces échanges d'idées, et te lire est toujours un grand plaisir.
Amitiés à Vous deux et bonne nuit !
Alain.
j 'écoute ravie , transportée
RépondreSupprimeret te remercie de cette vidéo que je ne connaissait pas
oui ce chant peut inspirer des sentiments
mais il faut se laisser transporter dans une autre dimension
merci Liedich
kenavo
L'autre dimension est au fond de votre coeur. Puisse t il battre longtemps. Pour votre beauté. l.
SupprimerDivin .
RépondreSupprimerMerci de ce partage , Cher Poête .
N'est ancêtre que qui ne vit plus. Vous écrivez, vous vivez. J'aime cela. Merci.
SupprimerDevant tant de beauté, je dépose mon sourire.
RépondreSupprimerMalgré un hiver qui n'en finit pas, je sais que le printemps se prépare à nous sourire…..
Pétale d'une petite fleur bleue qui te couvre de doux bisous en gardant l'espérance de ton retour !!!!!!!
Prends bien soin de TOI et profite de la mère Terre, car le Ciel, c'est pour l'éternité…….hi…hi….
Douceur de notre lune qui brille sur cette neige et nous fait rêver aux diamants……à plus
Ta MiNo...
Je comprends l'effet que te fait la Musique...Sans doute ce qui nous fait trouver le monde plus
RépondreSupprimerbeau ou moins laid si tu veux.
Un post superbe, merci pour le partage.
marlou
MARLOU. LOU MAR. Les vagues. Le beau, le plus. Mon Alexandrie à moi. Merci.
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RépondreSupprimerUne voix magnifique.
RépondreSupprimerMerci de ton passage sur mon nouveau blog.
Amitiés de nous deux
Yveline
L'émotion que procure la musique , la voix, a peu d'égal en art. Je partage tout à fait.
RépondreSupprimerCeci étant, belle gymnastique verbale, saute mouton sur les mots, comme pour , en apparence, rendre moins vifs les sentiments , un peu comme le clown pas si gai que ça cache sa tristesse sous des pitreries...C'est du moins ce que je ressens à cette lecture. C'est très beau ;
Je viens de re écouter ; car cette voix cette musique prend aux tripes ; mais à proscrire le jour de grand gris ! que de tristesse se dégage de cet ensemble. Alors oui juste se centrer sur la voix et jouer à saute-mots ( pas à sotte ).
RépondreSupprimerSautons les mots, Madame, sautons. Ecoutons. J'aime votre climat. Le nôtre. L.
Supprimercoucou Liedich
RépondreSupprimerj'espère que tu as eu un beau soleil
profites bien de tes journées printanières
Bonne fin de journée
Ti bo
Ecoutez une voix, c'est comme une évasion, mais aussi tant de choses qui se déchaînent en nous.je te retrouverai poète ( je suis en pause )
RépondreSupprimerBye
Point n'est besoin de me retrouver, Lili, je suis là. Oui.
Supprimercela me rappelle un livre, Porporino, l' histoire d' un castrat napolitain !
RépondreSupprimerIl y a aussi le célèbre Farinelli, j' ai thierry Mutin en tête!
Le point commun, l' émotion qui me saisit à leur écoute
Alors, laissez sous porte Monsieur. Que de mieux ?
Supprimermon coucou ensoleillé
RépondreSupprimerle soleil brille
que du bonheur
j'espère que tu vas bien
je te souhaite une belle fin de journée
gros bisous
Bon week end ; je ne peux t'envoyer du soleil: aujourd'hui nous sommes sous la pluie !
RépondreSupprimerLa pluie n'a que votre fraîcheur, Madame.
SupprimerPas de nouvelles bonnes nouvelles! Bon dimanche à vous deux.
RépondreSupprimerVous êtes là, Ma Truffe. Plus que vous ne le croyez.
Supprimerpetit coucou Liedich
RépondreSupprimerje t'envoie du soleil
j'espère que tu as passé un bon weekend
Excellente semaine
Bisous du lundi
mon coucou du jour
RépondreSupprimerBelle fin de journée
Ti bo du mercredi
Vous êtes une douceur du jour, Madame.
SupprimerEh bien, ça manque de nouveauté!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerSi tu es encore de ce monde....eh bien, JOYEUSES PÂQUES.......enfin, on va finir par sortir de cet hiver.....et connaître c'est quoi un gazon vert et des feuilles aux arbres!!!!!!!
Une Mino qui se sent délaissée.....sniff....est-ce que la résurrection est de ce monde??????
Votre propos est dur, Madame, comme votre climat MaiS nous le viVons.
SupprimerUn petit coucou pour venir vous saluer, Elle et Toi.
RépondreSupprimerUne pensée qui me vient à la relecture de tes mots : connais-tu les écrits de Patricia Darré ?
Amitiés de nous deux
Alain
Copain est mon ami. J'en vis. l.
SupprimerTu vois j'ai pris conscience de l'inquiétude que les silences posent dans nos vies... Ne pas savoir si tu vas bien... et pourtant je pourrai me dire que tout va bien... mais je sens en moi que quelque chose ne va pas... Tu me diras de quoi te mêles tu!!! et tu auras raison... Mais les mots partagés ont mis une importance de mon Lord dans ma vie et me voici à venir écouter sans cesse Thomas Otten juste pour me dire que mes pas sont venus chez toi.
RépondreSupprimerUn pétale de ta Lady pour son Lord
Alors, Madame, Ma Lady, écoutez et il ne vous échappera point que la voix est comme la mienne, pure et sans tache. Ecoutez et ne faites qu'écouter et aimer. Icil le vent est doux et Charlotte sait me l'adoucir encore. Tout autant que je rêve que les bras qui vous entourent soient les plus doux du monde à votre regard. Ne craignez point. Si demain je partais, il n'en serait que peu pour le monde. Le nôtre, le mien et donc le vôtre. Que l'amour vous soit comme il m'est. Que le monde soit beau et pur comme il se doit d'être. Que les oiseaux soient hauteur comme je suis bassesse dans me vie d'homme pauvre de savoir et d'expérience. Que votre vie soit belle, Lady de moi. Le vieux lord s'incline devant le sentiment qui est nôtre, clair et inexistant comme tout est en ce monde. Demain et puis demain et puis encore demain, je vous dirai. Mais l'instant n'et pas encore venu. Je vous sais, Oh Lady, comme le monde qui vous aime et que vous aimez . Et j'aime cela. Un jour qui en sera un autre, l'on vous dira : il n'est plus. Mais vous ne le croirez pas. Car le vieux lord est à sa Lady comme le souffle du vent qui ne peut que souffler. Comme l'amour qui ne sait qu'être. Comme le chant d' enfant qui ne peut être que pureté.
RépondreSupprimerEcoutons ensemble si vous le voulez bien. Vibrons ensemble aux accords en plein accord. Et soyez heureuse. Je le veux. Serait ce ma dernière volonté que j'aimerais que vous la respectiez.
Vous m'êtes. Je vous suis. D'un vieux lord à sa Lady. Agenouillé. En le plus pur respect. liedich.