Coule en mon corps malade et porte moi l’enfin,
Qui mènera ma vie sur le dernier chemin,
Pour cueillir la lumière, absente de ce monde
Et étancher ma soif hors de tout cet immonde.
Réchauffe mon ultime et que flambe le ciel,
Quand flammèche de moi rejoindra l’éternel,
Et la prairie, sans fin, où poussent mille roses,
Qui m’offriront enfin gerbe d’apothéoses.
Lors, offre à mon rêver l’abondance ambroisie,
Mille abris de fortune au ciel de mon envie
Où je pourrais chanter mon partir vers demain.
Alors, je laisserai l’enveloppe charnelle
Qui nous est oripeau en cette vie cruelle,
Dont j’aurais eu l’ivraie sans en goûter le grain.
Accueille-moi, Demain.
Le huitième d’avril 2013,
liedich.