Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

lundi 29 avril 2013

Il se fait tard Monsieur,

Tête de mort DALI



A mon ami Paul  Verlaine,


Il se fait tard, Monsieur, 


Il me faudrait le dire mais je n’ai pas les mots,
Il me faudrait le croire mais je ne suis dévot, 
Il me faudrait le vivre mais la faux qui m’appelle, 
Couvre ma balbutie de son bruit de crécelle. 


Alors je vis la geste de ce dernier jour d’hui,
Alors je lâche prise de tout dernier appui,
Alors, je m’abandonne à ce dernier ennui, 
Et l’oeil sanguinolent, je lui offre mon Oui.


Mon sang coule et ma bouche n’est plus que le putride,   
Ma peau est pourriture et mon visage est ride ; 
Le livre de ma vie n’a même plus de mots, 


Et je prie l’antéchrist vomissant le dévot.
Monte en le fonds de moi l’infâme ritournelle, 
Que j’entonne à folie en homélie mortelle.


Dès lors, il me la « faux ».
Cette vie de la-haut. 




liedich, le vingt et unième de février 2013 ,ev 


36 commentaires:

  1. Bonjour Liedich. Je lis les mots d'un grand poète.
    Des mots très forts ... qu'il est impossible pour moi de commenter ... je sais simplement que j'aime tes poèmes et je ne peux m'empêcher de lire entre les lignes ...
    Belle journée d'écriture.
    Amitiés
    Annick

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    1. Bonjour, la vie est entre les lignes. Nous le savons tous les deux. Merci.

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  2. Ah! Verlaine: tant de talent et tant de désespoir !Ton poème est dans la lignée de sa vision de la vie !
    Superbe poème ! Tiens je vais relire un poème de cet grand homme ! Merci !

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    1. Non non! cela, je ne le veux pas! car qui se souviendra ici-bas de mon Ariane? Qui m'écrira pour sécher mes larmes qui, 27 ans APRÈS, continuent (shut!) de couler. Frères humains qui après ELLE vivez, VIVEZ! Vivez encore, et encore et toujours...
      Je vous embrasse tendrement,
      Gigri (et Ariane qui a aimé ce poème... bien entendu!)

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    2. Fanfan,
      Je connaissais mal cet homme avant de lire dernièrement beaucoup de publications et a voir visité une expo à Paris le concernant. Quel amas de sentiment ! J'adore. Quant à sa vie, je respecte. Je comprends. Merci à Toi.

      Noutte,
      Ariane sait lire tout cela avec un sourire. Fais pareil. La vie n'est rien. Elle n'est que l'émotion que l'on lui confère. Demande à mon Reflet. Tu verras. Douceur de l'instant.

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    3. Je li ai demandé en effet... Elle m'a confirmé ce que tu viens d'écrire! Mais moi qui suis encore parmi les frères humains... je ne suis pas tout à fait d'accord, bien que...
      Douce journée. Ici, à Paris, il ne fait pas trop mauvais... Bah!
      Gigri (et Ariane!)

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  3. Je l'ai relu plusieurs fois, et je trouve ça tellement triste que je ne sais quoi dire. Moi je pense qu'il faut rechercher la beauté dans la vie et ne pas se laisser déprimer par des choses qui demain n'en vaudront plus la peine. Pour moi, il vaut mieux vivre maintenant parce qu'après...

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    1. Bonjour Truffe. Non point de tristesse. De la vision. Du vrai. Du solide. De celui qui ne fait aucune peur et qui fait aimer le partage d'un verre de nectar à 8000 km de chez moi.
      Débouche, j'arrive....
      Bisous doux.

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  4. on l'aura tous hélas un jour sans avoir même à la convier! Bon 1er mai en attendant!

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    1. Ah non. L'inviter est normal. Rassurant. Et puis Elle se fait attendre parfois. Pour notre plus grand bien. Alors, oui, un brin de muguet. Aux senteurs de demain. Merci.

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  5. C'est maintenant qu'il faut vivre..ici-bas..avec le plus d'amour possible...et l'au-delà,on verra quand ce sera le moment, chaque chose en son temps...Je t'embrasse !

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    1. Alors je me réchauffe à ta marque d'affection Gazou. Merci.

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  6. C'est beau mais très triste, Bon 1er mai, bisous

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    1. Donc la tristesse est belle, CQFD..... Merci Jolie Fleur.

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  7. il y a tant de belles choses encore à voir et à vivre poète qu'il ne faut pas désespérer . Haut les cœurs ! Je t'espère le soleil que j'ai ( pour l'instant) chez moi

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    1. Ce qui me désespère le plus en ce moment, c'est bien de ne pas réussir à entendre ta voix sur les ondes.... Bouhhhh Jolie Prénom. Pourquoi pars tu "CAEN" je me branche...

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  8. Tu as mal en toi à ce jour mon poète et tu l'exprime mieux que quiconque... Souris, tu veux, souris, malgré toi, malgré tout, parce-que la vie vaut toujours la peine de se vivre !
    Je t’embrasse toi

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    1. De se vivre, dis tu. Mais qu'y a t il d'intéressant en moi ? Mais je prends ton bisou, vais essayer sachant que c'était un instant.... Et que le présent est toujours autre. Baisers;

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  9. Comment trouver les mots quand on sait qu'il n'y aura plus de demain
    Comment croire quand on sait qu'il n'y a plus d'espoir.
    Je ne pense pas qu'on puisse être réellement préparé à ce dernier et grand voyage

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    1. En se disant tout simplement que le temps n'existe pas, Co. Et lors il ne s'agit plus d'un voyage mais d'une halte..... Plein de moi, Patate Douce.

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  10. Bonjour ami poète. Waouh... Comme il est triste et pessimiste ce poème.... Tu m'as fait venir les larmes aux yeux....
    Regarde vers la lumière ami Liedich et offre nous des mots qui sentent le printemps et le renouveau, l'espoir et la joie. Je suis certaine qu'il y en a beaucoup tout au fond de toi. Creuse vite et va les chercher pour nous les offrir comme autant de pépites de soleil.
    Je te fais de gros bisous :-)

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    1. Il me manquait une larme cristal pour faire pousser le printemps.... Tu viens de me l'offrir. Comme tu es précieuse mon Ox. Merci de ta fidélité.

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  11. Que dire ?

    Merci pour ce très beau poème, Liedich.

    Ne meurs pas tout de suite...

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    1. Prendre un livre et balayer le ciel pour rejoindre les papillons de lahaut.... Bel instant. Merci.

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  12. Je ne crois plus à rien d'autre qu'à toi, Souffrance,
    Qui trace au fer brûlant, dans nos coeurs en exil,
    De naissance à trépas, ton alphabet de pleurs ...
    Des mots écrits il y a bien longtemps qui me viennent en écho à ton poème que je place parmi les Grands.
    Il doit y avoir un sens à tout cela. Nous le comprendrons un jour, je l'espère.
    Mes amitiés, Copain
    Alain

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  13. Je ne crois plus à rien d'autre qu'à toi, Souffrance,
    Qui trace au fer brûlant, dans nos coeurs en exil,
    De naissance à trépas, ton alphabet de pleurs ...
    Des mots écrits il y a bien longtemps qui me viennent en écho à ton poème que je place parmi les Grands.
    Il doit y avoir un sens à tout cela. Nous le comprendrons un jour, je l'espère.
    Mes amitiés, Copain
    Alain

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  14. Copain, tu dis un jour. Ce jour est notre instant renouvelé. Je prépare déjà le bonjour que je t'adresserai au bon moment. Acceptes en le parfum pour cet instant. Que votre fin de semaine soit douceur. Merci à Toi.

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  15. On peut toujours lever les yeux. Les étoiles seront toujours là...

    Amitiés
    Marlou

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    1. Alors je lève les yeux. Merci de ton passage. l.

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  16. Bonne fin de week end à toi!

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  17. Tu vas bien ? Je méritais une gifle, (tu l'as dis), si je pensais que tu oublierais mon nouveau blog !
    Alors, qui la mérite ? mais je préfère
    Bisous poète

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  18. Folle de liedich, tu me feras toujours rire. Bisous.

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  19. Et oui Cergy est une ville de la diversité. J'ai plus l'impression d'être en France ici. Très fatiguée mais heureuse. C'est difficile de rentrer dans une maison où il y a rien ou presque et de l'aménager, il manque toujours quelque chose d'essentiel au début, maintenant on va dire de nécessaire, on passe le temps entre les achats, le bricolage et un petit peu de temps en famille avec les petites. Je pense à mes amis du web. Bisous Liedic

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  20. Une ville de la diversité.... Honte. Je lis actuellement PHILIPPE LE BEL. Pas rose mais où est notre France. Je ne comprends plus rien. Je me pensais avisé, comprenant mais là, tout m'échappe. Alors mourir ! NON. Aucune raison. Je suis certes un vieux con mais je ne fuirai jamais devant la bêtise humaine.
    Arrange bien ton petit nouveau coin. Jouis de cette belle mer. Repose toi autant que tu as travaillé. Tu le mérites. Tu vas enfin découvrir ce que devait être la vie.
    Alors demain et puis demain et puis encore demain, tu seras vraiment Toi. Et j'aime cela.
    Douceur de la nuit qui s'enfonce dans la noirceur de la virginité.
    l.

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  21. toujours je passe mais ne prends pas le temps de déposer ce mot qui chaque fois me vient aux lèvres .....bravo , mais aussi ...j'adore !!! bises du jour

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