Mon Paris...

P'tit bout d'amour,
Sirop d'ma rue,
Mon coeur est gourd,
Quand j'te vis plus.

mercredi 24 septembre 2014

Ma Sophie



moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...

T’es partie à l’automne et comme feuille d’or,
Le souvenir tu poses en le doux mot d’encor,
Que je crie à ton coeur dont battement m’était
La joie de tant de jours à l’immense bienfait.

moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...

Tu étais mon Eté et tes mots de sagesse,
D’espoir en certitude résonnaient comme liesse :
Que j’aimais t’écouter quand tu me rassurais
Alors que ta santé peu à peu t’emportait. 

moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...

Le temps s’est rafraîchi, ce semble être l’hiver
Et pourtant je me chauffe à tant de nos hier, 
Car le flocon léger me reste la douceur
Que tu savais chanter à mon bien triste coeur.

moi j’étais «ton poète»
TOI, T’étais ma Prairie...

Je souris car je sais que dès lors le printemps, 
Nous sera pour toujours bourgeon de chaque  temps ;
Garde moi une place près de Toi en le ciel,
Que je puisse te dire mille mots arc-en-ciel.

Je serai ton poète,
En infinie Prairie. 
Dès lors sera la fête :
Tu m’es si tendre Mie.

Ben Voui...



liedich

mercredi 17 septembre 2014

Encor,

Les mendiants - Bruegel - Domaine public




Je me veus troubadour en ce siècle sans rêve, 
Je me veus chevalchier quand l’amour n’a plus sève, 
Corir vers Douce Dame en foi et fin-amor,
Et coutiver au soir la Belle et son trésor.

Je fais fi des vautours aux deniers pour seul rêve, 
Je fais fi des seigneurs qui d’honneur n’ont plus sève,
Et me veus mendiant, chantant tel un « Renart*»
Mots fiels et satyr sur leur monde cornard. 

Vole mon destrier de nuage en averse,
Et que mon vil propos jamais ne trouve cesse,
Sauf le jour où Jésus, en glaive de justice,

Ceindra leur port altier de cuisante silice.
Alors  nous, les « Vils Gueux » disciples du souffrir
Trouverons en ton sein le plus doux des jouir.

liedich, le treizième de septembre An 2014


* Roman de Renard